Il y a beaucoup de débats que nous espérons discuter à l’avenir et ajouter à ce texte, comme par exemple :
- En travaillant à un changement politique, devrions-nous nous concentrer sur les pouvoirs publiques ou sur les politiques d’entreprises ?
- Lorsque nous discutons du sort des animaux d’élevage, devrions-nous utiliser des termes comme «droits» et «autonomie» ou «bien-être» et «souffrance»?
- Est-ce que faire de petites demandes (par exemple pour que quelqu’un devienne végétalien un jour par semaine ou signe une pétition) augmente ou diminue la probabilité de prochaines actions ? En d’autre terme, quel est l’effet le plus fort entre l’auto-validation morale et la cohérence morale ?
- Devrions-nous nous concentrer sur un modèle de campagne et de changement social qui utilise peu d’événements mais de grande envergure (événements déclencheurs) ou davantage de petits événements ?
- Devrions-nous nous concentrer sur des publics qui ont montré plus de réceptivité aux messages animalistes dans le passé, ou sur des publics résistants et donc probablement plus négligés et plus impactants sur une base individuelle ?
- Doit-on se concentrer davantage sur l’idéologie de la consommation d’animaux (c’est-à-dire le carnisme), la discrimination contre certaines espèces (spécisme) ou se concentrer sur une idéologie est-il moins efficace en général ?
- Lorsque nous évaluons l’impact individuel des interventions, devrions-nous nous intéresser davantage au changement d’idées ou de comportements ?
- Quand, le cas échéant, la violence (ou toute autre action agressive illégale comme la destruction de biens) peut-elle être une tactique efficace ? [137]
- Devrions-nous nous concentrer sur « l’élevage » ou « l’élevage industriel » en tant qu’institution à laquelle nous nous opposons ?
- Quelles interventions devrions-nous favoriser ? Actuellement, cette page ne couvre que les questions fondamentales, à savoir celles qui induisent différentes interventions visant à aider les animaux (par exemple le focus sur le réductionnisme ou le véganisme affecte la manière dont nous concevons les brochures, les pages Web, les publicités en ligne, etc.). À l’avenir, nous pourrions exposer les arguments les plus forts pour et contre chaque intervention, ce qui nous demanderait un travail important. Si vous êtes intéressé par le travail existant dans ce domaine, vous pouvez en savoir plus grâce aux rapports d’interventions de Animal Charity Evaluator.
[137] Nous incluons cette question parce qu’elle est souvent abordée dans les discussions, mais de nombreux défenseurs des animaux s’opposent unilatéralement à des tactiques violentes pour des raisons morales, et notre impression actuelle est que la plupart des gens pensent qu’elle est inefficace.
14 commentaires sur “Questions moins explorées – Les questions fondamentales pour la défense efficace des animaux”